Ressources Naturelles

HYDROCARBURES / PÉTROLE


PÉTROLE BRUT
Le pétrole brut est un fluide constitué principalement d'hydrocarbures ; il contient également des composés organiques soufrés, oxygénés et azotés. On le rencontre dans les bassins sédimentaires, où il occupe les vides de roches poreuses appelées réservoirs. Les gisements de pétrole correspondent à une accumulation dans une zone où le réservoir présente des caractéristiques favorables et constitue un piège : la fuite du pétrole – moins dense que l'eau – est rendue impossible vers le haut par la présence d'une couverture imperméable (argiles, sel) et latéralement par une géométrie favorable (dôme anticlinal, biseau de sables dans des argiles).

HYDROCARBURES
Les hydrocarbures sont des composés chimiques faits uniquement de carbone et d'hydrogène dans des proportions définies. Ils forment la matière première de la pétrochimie, donc de l'industrie chimique et, en aval, des industries du textile, du meuble, de la bureautique, de l'automobile, du bâtiment et des travaux publics, de l'armement, de la pharmacie... Le pétrole et le gaz sont si essentiels à notre existence qu'on devrait veiller à ce que notre descendance puisse continuer à les utiliser. Or nous avons la stupidité de les brûler ce qui, non seulement détruit l'œuvre de millions d'années d'élaboration au sein des sédiments, mais aussi contribue au réchauffement global, dont les décideurs politiques viennent seulement de prendre conscience, alors que le Suédois Svante Arrhenius (1859-1927) l'annonça il y a plus d'un siècle.

Sources : Encyclopædia Universalis


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Produits raffinés

Le raffinage du pétrole est un procédé industriel qui permet de transformer le pétrole brut en différents produits finis tels que l’essence, le fioul lourd ou le naphta. Mélange hétérogène d’hydrocarbures divers (molécules composées d’atomes de carbone et d’hydrogène), le pétrole brut est inutilisable en l’état (il existe plusieurs types de pétrole brut qui se distinguent entre autres par leur viscosité et leur teneur en soufre). Ses composants doivent être séparés afin d’obtenir les produits finaux exploitables directement.
On en distingue en général deux grands types :
  - les produits énergétiques, tels que l’essence, le diesel (gazole) ou le fioul ;
  - les produits non énergétiques, tels que les lubrifiants, le bitume et les naphtas utilisés en pétrochimie.


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Pipelines

Tiré du latin pipa, tuyau, et linea, ligne, le terme anglo-saxon pipeline — également prononcé à la française — s'applique spécifiquement aux systèmes de canalisations à haute pression (jusqu'à 100 bars) utilisés pour le transport à moyenne et grande distance des hydrocarbures liquides et gazeux.
Les débuts du transport par pipeline ont eu lieu aux États-Unis vers les années 1860, en relation avec les premières découvertes de pétrole brut. Utilisé initialement pour des raisons de commodité, le pipeline s'est rapidement imposé sur le plan économique. Son expansion est marquée non seulement par un accroissement des longueurs de canalisations, en exploitation, mais aussi par une augmentation de leur diamètre. La première cause du développement des transports par pipeline est liée à l'accroissement de la consommation des hydrocarbures et à la part prépondérante qu'ils ont prise dans l'approvisionnement des besoins énergétiques.
La seconde, caractéristique de l'économie du pétrole, tient à des besoins élevés en moyens de transport, car les lieux de production sont généralement très éloignés des centres de consommation.


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Terminaux

Un terminal pétrolier est une installation industrielle destinée au stockage de produits pétroliers et pétrochimiques et/ ou au transports de ces produits vers l'utilisateur final ou vers des stockages intermédiaires. Un terminal pétrolier est composé d'un ou plusieurs réservoirs qui peuvent être au-dessus du sol ou enterré et un ensemble de vannes et de compteurs afin de décharger les pétroliers, transporter vers les réservoirs puis charger les camions citernes, barges, trains spécialisés et pipelines.
Il est caractérisé principalement par un grand tirant d'eau, et des ducs-d'Albe ou des bittes à terre permettent l'amarrage. Ils sont également le plus souvent situés à proximité d'une raffinerie.
Certains terminaux sont installés en pleine mer (offshore), rendant inutiles les travaux de dragages et réduisant au minimum la perte de temps dû aux manœuvres lors de l'entrée au port. On peut prendre comme exemples de ce type d'installation le LOOP (Louisiana Offshore Oil Port) au large de Port Fourchon, ou le terminal de De-Kastri dans le détroit de Tartarie.

Sources : Wikipedia


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rares

Alerte mondiale sur de bien précieuses matières premières

Retenez ce terme : les terres rares. Ces minerais cruciaux dans l’industrie de pointe pourraient devenir – si ce n’est déjà fait – une matière extrêmement convoitée et un enjeu économique majeur. La Chine l’a bien compris, étant quelque peu encline à utiliser la méthode du marchandage voire du chantage, aidée en cela par sa situation de quasi monopole en la matière.


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- En Cours #1.


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32 minerais non exploités en Algérie

Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué samedi que 32 minerais non exploités avaient été recensés en Algérie, appelant à l'intensification des investissements dans le secteur minier.

Participant à un atelier sur "les voies et moyens de redynamisation de l'investissement et de création de richesse et d'emplois durables", organisé dans le cadre de la réunion gouvernement-walis, M. Arkab a souligné la nécessité de mettre en place des projets structurels dans chaque wilaya et d'aller rapidement vers l'exploitation énergétique en accord avec les potentialités du pays.

Le ministre a fait savoir que les investisseurs étaient conviés dans les 15 prochains jours pour la présentation des potentialités minières du pays, notamment les minerais disponibles, affirmant que le secteur s'employait à attirer des investissements privés.

M.Arkab a, dans ce contexte, appelé les walis à soutenir les investisseurs dans le domaine de l'extraction des ressources minières.

Selon lui, l'intervention d'une quinzaine de secteurs pour trancher les dossiers d'investissement a tendance à dissuader les investisseurs en raison de la multiplicité et de la lenteur des démarches administratives en découlant.

Le ministre a, dans ce cadre, plaidé pour la mise à contribution des micro-entreprises dans l'investissement minier.


Source : ALGÉRIE PRESSE SERVICE du 26 Sept 2021.

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28 gisements d'hydrocarbures découverts par la Sonatrach

Vingt-huit, c’est le nombre total de nouveaux gisements d’hydrocarbures découverts en Algérie depuis le début de cette année 2016. Ce chiffre vient d’être communiqué par la compagnie algérienne de pétrole et de gaz (SONATRACH).

L'Algérie semble n'avoir aucun souci à se faire en termes de réserves d'hydrocarbures. En témoigne les 28 gisements identifiés depuis le début 2016. En effet, le volume total d'hydrocarbures mis au jour par les 25 premières découvertes est estimé à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) prouvées et probables (2P), et 401,37 millions de tep prouvées, probables et possibles (3P). Les trois derniers gisements découverts sont encore à l'étude selon la Sonatrach.

La compagnie a précisé que ces découvertes ont été faites notamment à Hassi Messaoud et Berkine, deux régions pétrolifères d'Algérie. Selon la Sonatrach, l'ensemble des 28 gisements ont été découverts sans aucune aide extérieure.


Source : Didier Assogba. La Tribune Afrique du 31 Oct 2016.

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L’Algérie a produit son premier lingot d’or

L’Algérie a produit samedi son premier lingot d’or pur dans la mine de Tirek, près de Tin-Zaouatine à la frontière avec le Mali, au sud-ouest de Tamanrasset au cœur du Sahara, a indiqué dimanche la télévision d’État.
L’inauguration officielle a été faite par le ministre de l’Énergie et des Mines Chakib Khélil.
L’exploitation de la mine est réalisée en partenariat avec l’Afrique du Sud, selon la télévision.
Les responsables tablent sur une production de 55 kilogrammes d’or pur par mois, alors que la demande nationale est de l’ordre de 10 tonnes par an.
Les réserves de ce gisement sont estimées à 576 225 onces, selon le directeur général de la Société nationale d’exploitation d’or (Enor), M. Ali Nouioua.
La région de Tamanrasset (1 900 km au sud d’Alger) recèle de nombreux gisements miniers, notamment aurifères. M. Khélil a annoncé que des appels d’offres pour le partenariat vont être lancés pour augmenter la production.


Source : L’Orient Le Jour du 28 jan 2002.

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Minerais Industriels



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Terres rares

Alerte mondiale sur de bien précieuses matières premières

Retenez ce terme : les terres rares. Ces minerais cruciaux dans l’industrie de pointe pourraient devenir – si ce n’est déjà fait – une matière extrêmement convoitée et un enjeu économique majeur. La Chine l’a bien compris, étant quelque peu encline à utiliser la méthode du marchandage voire du chantage, aidée en cela par sa situation de quasi monopole en la matière.


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- En Cours #2.


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Gaz naturel

Le gaz naturel est un combustible fossile présent naturellement sous forme gazeuse dans les roches poreuses du sous-sol. Utilisé comme source d’énergie, le gaz est composé d’hydrocarbures : principalement du méthane (CH4) mais aussi du propane (C3H8), du butane (C4H10), de l’éthane (C2H6) et du pentane (C5H12).
Il est généré à partir de la sédimentation de matière organique vieille de plusieurs millions d’années. Le plus souvent, la matière organique enfouie dans le sous-sol se transforme d’abord en kérogène, sous l’effet de la pression et de la température. Lorsque la température augmente (entre 50 et 120°C), le kérogène se décompose. Appelée pyrolyse, cette décomposition thermique expulse deux hydrocarbures : le gaz naturel et le pétrole qui constituent, dans une roche imperméable, un gisement. Entre 1,5 et 3 km de profondeur, le gaz et le pétrole sont présents dans les mêmes gisements.
Le gaz naturel peut être de diverses natures : il est dit thermogénique lorsqu’il provient de la transformation de matière organique sous l’effet de la pression et de la chaleur et il est dit biogénique lorsqu’il est généré à partir de la fermentation de bactéries présentes dans les sédiments organiques.
Selon la profondeur et les types de gisements, le gaz peut être conventionnel ou non conventionnel. Cela dépend de sa difficulté d’extraction et des techniques d'exploitation. A l’inverse des gaz conventionnels piégés dans un gisement facile d’accès, les gaz non conventionnels sont difficiles à extraire. Les producteurs de gaz ont historiquement privilégié l’exploitation du gaz conventionnel qui garantit un taux de récupération des ressources de 80% contre 20% en moyenne pour le gaz non conventionnel. La part de ce dernier a toutefois fortement augmenté ces dernières années, en particulier aux États-Unis.


Source : Connaissances des énergies du 03 juillet 2015.

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Gaz de schiste




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Gazoducs




En Cours de finition




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Transport

Le transport par gazoduc
C’est l’option la plus répandue. Elle est quatre ou cinq fois plus coûteuse que le transport du pétrole par pipeline. Le gaz naturel doit être comprimé tous les 120 à 150 km par des stations de compression. Car c’est la différence de pression qui provoque le déplacement du gaz à une vitesse de 15 à 20 km/h.

Le transport par méthanier
On a recours à cette option en cas de longues distances ou de difficultés liées aux conditions géopolitiques ou géographiques des pays traversés. En offrant de plus en plus de flexibilité et de possibilités d’arbitrages sur les marchés internationaux, le transport par méthanier connaît un bel essor et joue un rôle croissant dans les échanges gaziers. Le gaz naturel est liquéfié le temps de son transport. Il est alors appelé GNL (gaz naturel liquéfié) avant d’être à nouveau gazéifié dans le pays acheteur.

Plus des deux tiers des échanges de gaz se font via des gazoducs, terrestres ou sous-marins, le reste faisant l'objet d'échanges mondiaux de GNL par méthaniers.


Source : IFP Energies Nouvelles.

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Energies renouvellables   (6)

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L’origine des plantes médicinales


1 – Les plantes spontanées
Ce sont des plantes difficiles ou impossibles de les cultiver .Elles représentent encore, d’après certaines firmes importatrices, 60à70%des drogues du marché Européen. Quant à la valeur médicinale des plantes spontanées, elle se montre inégale puis qu‟elle varie suivant l‟origine, le terrain et les conditions de croissance (BEZANGERet al., 1975).

2- Les plantes cultivées
La culture des plantes évite ces inconvénients .Elle assure une matière première en quantité suffisante, homogène au double point de vue aspect et composition chimique. Elle peut être intensifiée ou non suivant les besoins médicinaux. Naturellement, la culture doit s’effectuer dans les meilleures conditions possibles et tenir compte, entre autres, des races chimiques.(BEZANGER et al., 1975 )


Source : AMARNI, Abdelhamid et BEN AOUALI, Ameur 2017 . Evaluation des propriétés des antioxydants chez deux plantes médicinales (Allium sativum et Artemisia herba.alba ) et leur influence sur la pyrale des dattes ( Ectomyelois ceratoniae Zeller., 1839 ).

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- En Cours #6.


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