Transport
1 - Automobile
Au 31/12/1999 le parc national automobiles algérien est estimé à 2.886.152 véhicules. Ces véhicules font l’objet d’une première immatriculation lorsqu’il s’agit des véhicules mis en circulation pour la première fois en Algérie (véhicules neufs ou d’occasions) ou de ré-immatriculation pour des véhicules déjà en circulation en Algérie. Ces ainsi qu’au cours de ce semestre plus de 155.165 véhicules ont été traités au niveau des services cartes grises des wilayate du pays. Parmi ces véhicules, 34.763 ont subi un déplacement vers d’autres wilayate, 73.811 véhicules sont restés dans la même wilaya. Les traitements des fichiers bruts provenant des wilayate ont fait apparaître l’absence des immatriculations intra-wilaya (véhicules ayant fait l’objet d’une transaction sans changer de matricule) pour les wilayate d’Alger, Tizi Ouzou, Béjaia, Blida. Signalons que l’immatriculation définitive des véhicules connaît des retards de plus de 6 mois. C’est ainsi que la plus grande partie des véhicules mis en circulation au cours de l’année 1999 n’ont été immatriculés définitivement qu’au cours du second semestre de la même année. Ce qui explique l’existence de chiffres qui ne concordent pas avec la réalité du terrain. En terme de véhicules neufs immatriculés pour la première fois en Algérie, un nombre de 22.953 unités dont 6.437 au cours du premier semestre 1999 et 16.615 au cours du second semestre de cette même année sont venus s’ajouter au parc national automobile algérien. Quant aux véhicules d’occasion de moins de 3 ans immatriculés pour la première fois en Algérie et importés de l’étranger, leur chiffre est estimé à 9000 unités. Les marques dont la présence en véhicules neufs ont connu une sensible augmentation sont par ordre d’importance - Les marques françaises (Peugeot, Renault) …………… 5.904 unités - Les marques sud-coréennes (Daewo, Hunday) ………… 4.621 unités - Les marques algériennes (SNVI,Cirta, En PMA) ……… 2.058 unités - Les marques Japonaises (Toyota, Honda,Isuzu) ……… 1.821 unités Enfin il y a lieu de signaler que parmi les 9 033 immatriculations de véhicules mises en circulation au cours de l’année 1999, nous en ignorons la marque de 1725 neufs.
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Au 31/12/1999 le parc national automobiles algérien est estimé à 2.886.152 véhicules. Ces véhicules font l’objet d’une première immatriculation lorsqu’il s’agit des véhicules mis en circulation pour la première fois en Algérie (véhicules neufs ou d’occasions) ou de ré-immatriculation pour des véhicules déjà en circulation en Algérie. Ces ainsi qu’au cours de ce semestre plus de 155.165 véhicules ont été traités au niveau des services cartes grises des wilayate du pays. Parmi ces véhicules, 34.763 ont subi un déplacement vers d’autres wilayate, 73.811 véhicules sont restés dans la même wilaya. Les traitements des fichiers bruts provenant des wilayate ont fait apparaître l’absence des immatriculations intra-wilaya (véhicules ayant fait l’objet d’une transaction sans changer de matricule) pour les wilayate d’Alger, Tizi Ouzou, Béjaia, Blida. Signalons que l’immatriculation définitive des véhicules connaît des retards de plus de 6 mois. C’est ainsi que la plus grande partie des véhicules mis en circulation au cours de l’année 1999 n’ont été immatriculés définitivement qu’au cours du second semestre de la même année. Ce qui explique l’existence de chiffres qui ne concordent pas avec la réalité du terrain. En terme de véhicules neufs immatriculés pour la première fois en Algérie, un nombre de 22.953 unités dont 6.437 au cours du premier semestre 1999 et 16.615 au cours du second semestre de cette même année sont venus s’ajouter au parc national automobile algérien. Quant aux véhicules d’occasion de moins de 3 ans immatriculés pour la première fois en Algérie et importés de l’étranger, leur chiffre est estimé à 9000 unités. Les marques dont la présence en véhicules neufs ont connu une sensible augmentation sont par ordre d’importance - Les marques françaises (Peugeot, Renault) …………… 5.904 unités - Les marques sud-coréennes (Daewo, Hunday) ………… 4.621 unités - Les marques algériennes (SNVI,Cirta, En PMA) ……… 2.058 unités - Les marques Japonaises (Toyota, Honda,Isuzu) ……… 1.821 unités Enfin il y a lieu de signaler que parmi les 9 033 immatriculations de véhicules mises en circulation au cours de l’année 1999, nous en ignorons la marque de 1725 neufs.
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2 - Bus
Dans la majorité des villes, les bus privés et de l'État possèdent des lignes qui desservent la plupart des quartiers. Ainsi à Alger la compagnie nationale Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA) éprouve des difficultés face à la demande des citoyens. Les mégabus ont été ajoutés au transport pour améliorer les services.Il existe dans les grandes villes comme Alger ou Oran de petites camionnettes blanches qui relient les différents quartiers entre eux.
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Dans la majorité des villes, les bus privés et de l'État possèdent des lignes qui desservent la plupart des quartiers. Ainsi à Alger la compagnie nationale Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA) éprouve des difficultés face à la demande des citoyens. Les mégabus ont été ajoutés au transport pour améliorer les services.Il existe dans les grandes villes comme Alger ou Oran de petites camionnettes blanches qui relient les différents quartiers entre eux.
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3 - Taxis
En Algérie, il existe des taxis individuels et des taxis collectifs, ces derniers effectuant des trajets prédéfinis et les horaires n'étant pas fixes. Pendant les heures de pointe, il est indispensable de partager le taxi avec d’autres personnes. Il existe aussi dans les gares routières des grandes villes des taxis inter-wilayas reliant les grandes villes. Prudence ! «Le transport informel» assuré par ce que l’on appelle communément «taxis clandestins» est une profession en pleine expansion. La loi l’interdit, mais elle est tolérée en ce sens qu’elle arrange plus qu’elle ne dérange.
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En Algérie, il existe des taxis individuels et des taxis collectifs, ces derniers effectuant des trajets prédéfinis et les horaires n'étant pas fixes. Pendant les heures de pointe, il est indispensable de partager le taxi avec d’autres personnes. Il existe aussi dans les gares routières des grandes villes des taxis inter-wilayas reliant les grandes villes. Prudence ! «Le transport informel» assuré par ce que l’on appelle communément «taxis clandestins» est une profession en pleine expansion. La loi l’interdit, mais elle est tolérée en ce sens qu’elle arrange plus qu’elle ne dérange.
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Ferroviaire (5)
1 - Train
2 - Métro
3 - Tramway
4 - Etablissements
5 - Annexes
1 - Chemins de fer
Le réseau ferroviaire est estimé à 4 200 km en 2011, il connaît depuis peu une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays. Le trafic du réseau ferroviaire est géré par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Ce réseau s'étend sur 4 209 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le nord du pays. Il est constitué de 2 888 km de voies normales dont : 299 km de voies électrifiées 305 km de voies doubles. 1 085 km de voies étroites. Il connaît depuis 2004 une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays (Zéralda-Birtouta, Bordj Bou Arréridj-Khemis Miliana, Boumedfaa-Djelfa, Touggourt-Hassi Messaoud, Oued Tlilat- frontières marocaines, Relizane-Tiaret-Tissemsilt, Oued Sly-Yellel, Alger-Annaba, Alger-Sétif-Tizi Ouzou, Alger-Oran, Oran-Tlemcen, etc.). Parmi les projets ferroviaires en cours figurent notamment l'électrification de 1 000 km de voies ferrées, la réalisation de 3 000 km de chemins de fer. Le réseau algérien est le deuxième en kilomètres du continent africain.
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Le réseau ferroviaire est estimé à 4 200 km en 2011, il connaît depuis peu une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays. Le trafic du réseau ferroviaire est géré par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Ce réseau s'étend sur 4 209 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le nord du pays. Il est constitué de 2 888 km de voies normales dont : 299 km de voies électrifiées 305 km de voies doubles. 1 085 km de voies étroites. Il connaît depuis 2004 une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays (Zéralda-Birtouta, Bordj Bou Arréridj-Khemis Miliana, Boumedfaa-Djelfa, Touggourt-Hassi Messaoud, Oued Tlilat- frontières marocaines, Relizane-Tiaret-Tissemsilt, Oued Sly-Yellel, Alger-Annaba, Alger-Sétif-Tizi Ouzou, Alger-Oran, Oran-Tlemcen, etc.). Parmi les projets ferroviaires en cours figurent notamment l'électrification de 1 000 km de voies ferrées, la réalisation de 3 000 km de chemins de fer. Le réseau algérien est le deuxième en kilomètres du continent africain.
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2 - Métro
L'ouverture du métro d'Alger le 31 octobre 2011, reliant la Tafourah - Grande Poste à Haï El Badr d'une longueur de 9 km et desservant 10 stations, fait d'Alger la première ville du Maghreb à être équipée d'un métro souterrain. Son exploitation est assurée par RATP El Djazaïr filiale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pendant huit ans avec l’Entreprise du métro d’Alger. Les travaux d’extensions de la ligne 1 du métro d'Alger ont été achevés en 2015 et mis en service commercial le 5 juillet 2015. Il s'agit de la première extension de la ligne 1 du métro d'une longueur de 4 km reliant station Hai el Badr vers El Harrach. D'autres extensions ont été inaugurés en avril 2018, telles que la 2e extension de la ligne 1 d'une longueur de 3,7 km reliant Station Haï El Badr à Station Ain Naâdja, et la 3e extension de la ligne 1 reliant Tafourah - Grande Poste vers la Place des Martyrs d'une longueur de 1,9 km. L'Algérie vient de lancer un autre projet phare dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, qui est le métro d'Oran. Un avis d'appel d'offres national et international a été lancée par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA), le 12 septembre 2010 pour la désignation d'un bureau d'études pour la réalisation du métro d'Oran. Un bureau d'études espagnol, en l'occurrence SENER, a été retenu le 8 juillet 2012 pour la réalisation du métro d'Oran. Le tracé du futur métro partira de Haï Bouamama jusqu’au pôle universitaire de Belgaïd d'une longueur de 17 km et desservant 20 stations.
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L'ouverture du métro d'Alger le 31 octobre 2011, reliant la Tafourah - Grande Poste à Haï El Badr d'une longueur de 9 km et desservant 10 stations, fait d'Alger la première ville du Maghreb à être équipée d'un métro souterrain. Son exploitation est assurée par RATP El Djazaïr filiale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pendant huit ans avec l’Entreprise du métro d’Alger. Les travaux d’extensions de la ligne 1 du métro d'Alger ont été achevés en 2015 et mis en service commercial le 5 juillet 2015. Il s'agit de la première extension de la ligne 1 du métro d'une longueur de 4 km reliant station Hai el Badr vers El Harrach. D'autres extensions ont été inaugurés en avril 2018, telles que la 2e extension de la ligne 1 d'une longueur de 3,7 km reliant Station Haï El Badr à Station Ain Naâdja, et la 3e extension de la ligne 1 reliant Tafourah - Grande Poste vers la Place des Martyrs d'une longueur de 1,9 km. L'Algérie vient de lancer un autre projet phare dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, qui est le métro d'Oran. Un avis d'appel d'offres national et international a été lancée par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA), le 12 septembre 2010 pour la désignation d'un bureau d'études pour la réalisation du métro d'Oran. Un bureau d'études espagnol, en l'occurrence SENER, a été retenu le 8 juillet 2012 pour la réalisation du métro d'Oran. Le tracé du futur métro partira de Haï Bouamama jusqu’au pôle universitaire de Belgaïd d'une longueur de 17 km et desservant 20 stations.
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3 - Tramway
Dans le cadre du plan quinquennal (2010-2014), l'Algérie a lancé un autre plan de développement et modernisation du transport en commun urbain ou interurbain circulant sur des voies ferrées, le tramway. Le tramway d'Alger est un système de transport en commun desservant l'agglomération d'Alger. En 2012, il comprend une ligne de 16,2 km pour 28 stations, et devrait s'étendre sur 23 km pour comprendre à terme 38 stations. Le tramway de Constantine est un projet de transport en commun desservant l'agglomération de Constantine, en construction depuis 2008. Les premiers essais techniques du tramway de Constantine ont été effectués le 30 mai 2012 ; son tracé comprend une ligne de 9 km et 10 stations. Le tramway d'Oran est un autre projet de transport en commun desservant l'agglomération d'Oran ; il est le plus long du pays, avec une distance globale de 48 km, et est en service depuis mai 2013. Le tramway de Sidi Bel Abbès a été inauguré en juillet 2017, celui d'Ouargla en mars 2018 et le celui de Sétif le 8 mai 2018. En 2018, six villes d'Algérie disposent d'un tramway. Plusieurs villes comme Batna, Ouargla, Mostaganem, Sétif et Annaba se doteront du tramway ; il a été procédé dernièrement[Quand ?] à l'élaboration d'études techniques de projets de tramways concernant ces villes. D'autres études appropriées seront entamées pour des projets de tramways dans d'autres wilayas. Un accord de partenariat a été signé le 14 novembre 2010 par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), l’entreprise Ferrovial et le groupe français Alstom, pour l'assemblage de tramway au niveau du complexe Ferroviaire d'Annaba.
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Dans le cadre du plan quinquennal (2010-2014), l'Algérie a lancé un autre plan de développement et modernisation du transport en commun urbain ou interurbain circulant sur des voies ferrées, le tramway. Le tramway d'Alger est un système de transport en commun desservant l'agglomération d'Alger. En 2012, il comprend une ligne de 16,2 km pour 28 stations, et devrait s'étendre sur 23 km pour comprendre à terme 38 stations. Le tramway de Constantine est un projet de transport en commun desservant l'agglomération de Constantine, en construction depuis 2008. Les premiers essais techniques du tramway de Constantine ont été effectués le 30 mai 2012 ; son tracé comprend une ligne de 9 km et 10 stations. Le tramway d'Oran est un autre projet de transport en commun desservant l'agglomération d'Oran ; il est le plus long du pays, avec une distance globale de 48 km, et est en service depuis mai 2013. Le tramway de Sidi Bel Abbès a été inauguré en juillet 2017, celui d'Ouargla en mars 2018 et le celui de Sétif le 8 mai 2018. En 2018, six villes d'Algérie disposent d'un tramway. Plusieurs villes comme Batna, Ouargla, Mostaganem, Sétif et Annaba se doteront du tramway ; il a été procédé dernièrement[Quand ?] à l'élaboration d'études techniques de projets de tramways concernant ces villes. D'autres études appropriées seront entamées pour des projets de tramways dans d'autres wilayas. Un accord de partenariat a été signé le 14 novembre 2010 par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), l’entreprise Ferrovial et le groupe français Alstom, pour l'assemblage de tramway au niveau du complexe Ferroviaire d'Annaba.
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4 - Frêt
La SNTF assure 5 % du marché du transport terrestre des marchandises en Algérie. Les objectifs de la SNTF est d'atteindre 17 %, avec les grands projets industriels de Bellara et la transformation du phosphate. En 2019, 6 trains assurent le transport des minerais vers le complexe sidérurgique d'El Hadjar (fer) et vers le port d’Oran (phosphate). Le début de réalisation d’une voie ferrée, longue d'environ 1000 km, destinée au transport du minerai de fer de Gara Djebilet (Tindouf) vers Bechar est annoncée pour courant 2023. Dans le domaine du transport des marchandises, la SNTF met à la disposition du client plus de 11 000 wagons très variés, appropriés aux différentes exigences de transport et à des prix compétitifs. La SNTF transporte annuellement plus de cinq millions de tonne de marchandises de toutes natures. Les principales marchandises transportées : - Produits minéraliers (Minerai de fer, phosphate, Pouzzolane) - Produits Energétiques (Carburant, Lubrifiant, Produits Spéciaux) - Produits Céréaliers (Blé, Orge, Semoule, Farine) - Marchandises Conteneurisées - Produits Divers (Engrais, Ciment, Produits Sidérurgiques, Rail, Ballast, Sable…)
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La SNTF assure 5 % du marché du transport terrestre des marchandises en Algérie. Les objectifs de la SNTF est d'atteindre 17 %, avec les grands projets industriels de Bellara et la transformation du phosphate. En 2019, 6 trains assurent le transport des minerais vers le complexe sidérurgique d'El Hadjar (fer) et vers le port d’Oran (phosphate). Le début de réalisation d’une voie ferrée, longue d'environ 1000 km, destinée au transport du minerai de fer de Gara Djebilet (Tindouf) vers Bechar est annoncée pour courant 2023. Dans le domaine du transport des marchandises, la SNTF met à la disposition du client plus de 11 000 wagons très variés, appropriés aux différentes exigences de transport et à des prix compétitifs. La SNTF transporte annuellement plus de cinq millions de tonne de marchandises de toutes natures. Les principales marchandises transportées : - Produits minéraliers (Minerai de fer, phosphate, Pouzzolane) - Produits Energétiques (Carburant, Lubrifiant, Produits Spéciaux) - Produits Céréaliers (Blé, Orge, Semoule, Farine) - Marchandises Conteneurisées - Produits Divers (Engrais, Ciment, Produits Sidérurgiques, Rail, Ballast, Sable…)
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LIENS UTILES ( Ouvertre Sites dans une nouvelle fenêtre )
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- S.N.T.F. Société Nationale des Transports Ferroviaires → - Transport ferroviaire en Algérie (Wikipédia) → - Développement du transport ferroviaire en Algérie ( Ministère des Transports ) → - Guide de Maturation Des Grands Projets d’Infrastructure Economique et Sociale ( Ministère des Finances) → - Carte du réseau ferroviaire algérien (gifex.com) - EMA Entreprise Métro d'Alger - Groupe TRANSTEV - SETRAM Le tramway d'Alger
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Aérien (5)
1 - Introduction
2 - Pax / Frêt
3 - Compagnies
4 - Flotte
5 - Autres
2 - Frêt
La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence, 8 autres compagnies privées. Elle dispose de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Durant la saison estivale, Air Algérie enregistre un taux de progression de son trafic global de l’ordre de 15% par rapport au reste de l’année. Plusieurs compagnies aériennes étrangères assurent des liaisons avec l'Algérie, à savoir : Tunis Air, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, Qatar Airways, etc… Depuis octobre 2011, le ministère des Transports a autorisé la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines, filiale de la compagnie pétrolière SONATRACH à effectuer des vols grand public, en plus de ses vols réguliers domestiques qui assurent le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz algériens. Source : Algeria INVEST
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La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence, 8 autres compagnies privées. Elle dispose de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Durant la saison estivale, Air Algérie enregistre un taux de progression de son trafic global de l’ordre de 15% par rapport au reste de l’année. Plusieurs compagnies aériennes étrangères assurent des liaisons avec l'Algérie, à savoir : Tunis Air, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, Qatar Airways, etc… Depuis octobre 2011, le ministère des Transports a autorisé la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines, filiale de la compagnie pétrolière SONATRACH à effectuer des vols grand public, en plus de ses vols réguliers domestiques qui assurent le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz algériens. Source : Algeria INVEST
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3 - Compagnies aériennes
La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence Huit (08) autres compagnies privées. Elle s'occupe de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont des vols vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL Airlines France, Vueling, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, etc.). Depuis octobre 2011, le ministère des transports a autorisé la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines filiale de la compagnie pétrolière Sonatrach à effectuer des vols grand public, en plus de ces vols réguliers domestiques et le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz du Sahara algérien. La plus grande compagnie aérienne du pays en termes de trafic passagers régulier et de taille de la flotte est Air Alg. En 2018, elle a transporté 6,60 millions de passagers. Sa flotte compte actuellement 56 avions. Les principales compagnies aériennes assurant le transport civil de passagers en Algérie sont les suivantes :
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La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence Huit (08) autres compagnies privées. Elle s'occupe de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont des vols vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL Airlines France, Vueling, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, etc.). Depuis octobre 2011, le ministère des transports a autorisé la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines filiale de la compagnie pétrolière Sonatrach à effectuer des vols grand public, en plus de ces vols réguliers domestiques et le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz du Sahara algérien. La plus grande compagnie aérienne du pays en termes de trafic passagers régulier et de taille de la flotte est Air Alg. En 2018, elle a transporté 6,60 millions de passagers. Sa flotte compte actuellement 56 avions. Les principales compagnies aériennes assurant le transport civil de passagers en Algérie sont les suivantes :
|
Abréviation |
Nom |
Taille flotte |
Destinations |
|
AH |
Air Algerie |
56 |
75 |
|
SF |
Tassili Airlines |
15 |
21 |
5 - Téléphérique
L'Algérie a accordé un intérêt particulier au transport par câble vu que c’est un mode de transport écologique, sécurisé et touristique. Elle possède deux systèmes de transport par câble, la télécabine et le téléphérique à Alger, Constantine, Skikda, Annaba, Tlemcen, Blida, Oran et Tizi Ouzou. Certains téléphériques et télécabines ont fait l’objet d’une rénovation technologique comme les téléphériques d'Alger à El Madania, le Mémorial du martyr, celui de Bologhine et la Télécabine de Constantine. L’Algérie sera doté, au fil des années à venir, d’un programme de projets neufs, de modernisation et de maintenance de tous les téléphériques du pays. En effet, beaucoup d'ouvrages viendront renforcer le moyen de transport en commun par câble du pays.
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L'Algérie a accordé un intérêt particulier au transport par câble vu que c’est un mode de transport écologique, sécurisé et touristique. Elle possède deux systèmes de transport par câble, la télécabine et le téléphérique à Alger, Constantine, Skikda, Annaba, Tlemcen, Blida, Oran et Tizi Ouzou. Certains téléphériques et télécabines ont fait l’objet d’une rénovation technologique comme les téléphériques d'Alger à El Madania, le Mémorial du martyr, celui de Bologhine et la Télécabine de Constantine. L’Algérie sera doté, au fil des années à venir, d’un programme de projets neufs, de modernisation et de maintenance de tous les téléphériques du pays. En effet, beaucoup d'ouvrages viendront renforcer le moyen de transport en commun par câble du pays.
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Maritime (5)
1 - Introduction
2 - Pax / Frêt
3 - Hydrocarbures
4 - Agences
5 - Navires
1 - Voyageurs
La Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et Algérie Ferries sont des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs ferries font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde. Le pouvoir public avait la mainmise sur le transport maritime des voyageurs entre l'Algérie et la France par le biais de l'entreprise publique Algérie Ferries. Cependant, à la suite du boom migratoire des années 2000, ses capacités se sont révélées insuffisantes et les autorités publiques ont dû ouvrir leur ports à des concurrents. La flotte de la compagnie Algérie Ferries compte trois ferries récents : El Djazaïr II, Tariq Ibn Ziyad, Tassili II et Elyros, et les ports desservis par la compagnie sont: Alger, Oran, Mostaganem, Béjaïa, Skikda, Annaba en Algérie Marseille en France, Alicante, Valence et Barcelone en Espagne et Gênes en Italie. L'Algérie va acquérir trois navires en 2014 afin d'augmenter sa part sur le marché international.
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La Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et Algérie Ferries sont des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs ferries font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde. Le pouvoir public avait la mainmise sur le transport maritime des voyageurs entre l'Algérie et la France par le biais de l'entreprise publique Algérie Ferries. Cependant, à la suite du boom migratoire des années 2000, ses capacités se sont révélées insuffisantes et les autorités publiques ont dû ouvrir leur ports à des concurrents. La flotte de la compagnie Algérie Ferries compte trois ferries récents : El Djazaïr II, Tariq Ibn Ziyad, Tassili II et Elyros, et les ports desservis par la compagnie sont: Alger, Oran, Mostaganem, Béjaïa, Skikda, Annaba en Algérie Marseille en France, Alicante, Valence et Barcelone en Espagne et Gênes en Italie. L'Algérie va acquérir trois navires en 2014 afin d'augmenter sa part sur le marché international.
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2 - Marchandise
La quasi-totalité du commerce international est réalisé par la voie maritime, via onze ports de commerce : Alger, Oran, Annaba, Skikda, Arzew/Bethioua, Béjaïa, Mostaganem, Ghazaouet, Jijel, Ténès et Dellys. À l'exception des terminaux gaziers et pétroliers, il y eut très peu de travaux d'aménagements des infrastructures portuaires. Il n'y a pas de transport maritime en cabotage ni pour les marchandises (à l'exception du gaz) ni pour les passagers (malgré quelques tentatives de courtes durées et des projets inachevés). La CNAN est créée en 1964, qui se voit attribuer le monopole du transport maritime (marchandises, passagers et hydrocarbures) ainsi que le remorquage, la manutention portuaire et les activités annexes au transport maritime (consignation maritime, avitaillement de navires, etc.). À cette époque les ports sont gérés par un organisme d'État unique : l'Office National des Ports (ONP). Au milieu des années 1980, la CNAN est divisée en trois compagnies : la SNTM/CNAN chargée du transport des marchandises, l'ENTMV chargée du transport maritime de passagers qui prendra plus tard le label d'Algérie Ferries et la SNTM/HYPROC qui est chargée du transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques). Le remorquage est attribué aux ports, la manutention et l'accostage portuaire de tous les ports sont dévolus à la Société nationale de manutention (SONAMA). Les ports deviennent des Sociétés par actions (SPA) autonomes qui prendront aussi en charge la manutention et le remorquage. La Consignation maritime est dévolue quant à elle à l'Entreprise nationale de consignation et d'activités annexes au transport maritime (ENCAATM) qui prendra plus tard le nom de Générale Maritime (GEMA) et qui gardera le monopole de son activité jusqu'en 1997. La Société nationale de transit et de magasinage (SONATMAG) dont l'activité est clairement définie dans son appellation prendra plus tard le nom de la Maghrébine de transport et auxiliaire (MTA).
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La quasi-totalité du commerce international est réalisé par la voie maritime, via onze ports de commerce : Alger, Oran, Annaba, Skikda, Arzew/Bethioua, Béjaïa, Mostaganem, Ghazaouet, Jijel, Ténès et Dellys. À l'exception des terminaux gaziers et pétroliers, il y eut très peu de travaux d'aménagements des infrastructures portuaires. Il n'y a pas de transport maritime en cabotage ni pour les marchandises (à l'exception du gaz) ni pour les passagers (malgré quelques tentatives de courtes durées et des projets inachevés). La CNAN est créée en 1964, qui se voit attribuer le monopole du transport maritime (marchandises, passagers et hydrocarbures) ainsi que le remorquage, la manutention portuaire et les activités annexes au transport maritime (consignation maritime, avitaillement de navires, etc.). À cette époque les ports sont gérés par un organisme d'État unique : l'Office National des Ports (ONP). Au milieu des années 1980, la CNAN est divisée en trois compagnies : la SNTM/CNAN chargée du transport des marchandises, l'ENTMV chargée du transport maritime de passagers qui prendra plus tard le label d'Algérie Ferries et la SNTM/HYPROC qui est chargée du transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques). Le remorquage est attribué aux ports, la manutention et l'accostage portuaire de tous les ports sont dévolus à la Société nationale de manutention (SONAMA). Les ports deviennent des Sociétés par actions (SPA) autonomes qui prendront aussi en charge la manutention et le remorquage. La Consignation maritime est dévolue quant à elle à l'Entreprise nationale de consignation et d'activités annexes au transport maritime (ENCAATM) qui prendra plus tard le nom de Générale Maritime (GEMA) et qui gardera le monopole de son activité jusqu'en 1997. La Société nationale de transit et de magasinage (SONATMAG) dont l'activité est clairement définie dans son appellation prendra plus tard le nom de la Maghrébine de transport et auxiliaire (MTA).
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3 - Transport des hydrocarbures
HYPROC Shipping Company est spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures et des produits chimiques à travers le monde grâce à une flotte concurrentielle et au savoir-faire de son personnel. Comptabilise une expérience de plus de 41 ans dans le domaine du transport maritime des hydrocarbures. La flotte de la compagnie est dotée de moyens de communication à la pointe de la technologie garantissant un transport maritime sûr et sécurisé des hydrocarbures. Pionnière dans le transport de GNL, HYPROC capitalise plus de 41 ans d'expérience et cumule à son actif plus de 410 millions de mètres cubes de GNL livrés dans le monde. La flotte de la compagnie a effectué plus de 4400 voyages à travers le monde représentant plus de 5 millions de miles parcourus en mer. Filiale à 100% du Groupe Sonatrach. Le transport maritime de GNL représente l'activité principale de HYPROC, tant en volume qu'en chiffre d'affaire. Il constitue ainsi un maillon important de la chaîne gaz et contribue à la valorisation du gaz algérien exporté. La flotte de HYPROC participe à hauteur de 67 % des parts de marché dans l'exportation du GNL algérien, soit un total de 18 millions de Mètre Cube de GNL. Source : Hyproc Shipping Company
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HYPROC Shipping Company est spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures et des produits chimiques à travers le monde grâce à une flotte concurrentielle et au savoir-faire de son personnel. Comptabilise une expérience de plus de 41 ans dans le domaine du transport maritime des hydrocarbures. La flotte de la compagnie est dotée de moyens de communication à la pointe de la technologie garantissant un transport maritime sûr et sécurisé des hydrocarbures. Pionnière dans le transport de GNL, HYPROC capitalise plus de 41 ans d'expérience et cumule à son actif plus de 410 millions de mètres cubes de GNL livrés dans le monde. La flotte de la compagnie a effectué plus de 4400 voyages à travers le monde représentant plus de 5 millions de miles parcourus en mer. Filiale à 100% du Groupe Sonatrach. Le transport maritime de GNL représente l'activité principale de HYPROC, tant en volume qu'en chiffre d'affaire. Il constitue ainsi un maillon important de la chaîne gaz et contribue à la valorisation du gaz algérien exporté. La flotte de HYPROC participe à hauteur de 67 % des parts de marché dans l'exportation du GNL algérien, soit un total de 18 millions de Mètre Cube de GNL. Source : Hyproc Shipping Company
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LIENS UTILES ( Ouvertre Sites dans une nouvelle fenêtre )
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Les ports algériens dans la mondialisation : la fin du paradoxe ? →
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Infrastructures (6)
1 - Routes
2 - Gares routières
3 - Gares ferrovières
4 - Ports
5 - Aéroports
6 - Autres
1 - Réseau routier
Un des plus importants du Maghreb et d'Afrique, d'une longueur de 108 302 km, répartie sur 76 028 km de routes nationales/départementales et 32 274 km de routes secondaires, le réseau routier est en plein développement grâce au programme de modernisation des transports routier et ferroviaire qui prévoit la réalisation de l'Autoroute Est-Ouest de (1 216 km) l'autoroute des hauts plateaux de (1 330 km), et la réalisation de 19 000 km de route, ainsi la finition de la route transsaharienne (nord-sud). L’Algérie sera traversée du Nord au Sud par la route transsaharienne. Cette route est promue par le gouvernement pour accroître le commerce entre les six pays traversés par la route transsaharienne (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie). Projet d'autoroute des hauts plateaux : Longueur : 1330 km Début des travaux 2009, achèvement en 2013 Coût du projet : quelque 11 milliards de dollars Rocades et voies express : Raccordement des autoroutes (est-ouest, hautes-plateaux, transsaharienne nord-sud, Routes du littoral...) Début des travaux 2009, achèvement en 2013.
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Un des plus importants du Maghreb et d'Afrique, d'une longueur de 108 302 km, répartie sur 76 028 km de routes nationales/départementales et 32 274 km de routes secondaires, le réseau routier est en plein développement grâce au programme de modernisation des transports routier et ferroviaire qui prévoit la réalisation de l'Autoroute Est-Ouest de (1 216 km) l'autoroute des hauts plateaux de (1 330 km), et la réalisation de 19 000 km de route, ainsi la finition de la route transsaharienne (nord-sud). L’Algérie sera traversée du Nord au Sud par la route transsaharienne. Cette route est promue par le gouvernement pour accroître le commerce entre les six pays traversés par la route transsaharienne (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie). Projet d'autoroute des hauts plateaux : Longueur : 1330 km Début des travaux 2009, achèvement en 2013 Coût du projet : quelque 11 milliards de dollars Rocades et voies express : Raccordement des autoroutes (est-ouest, hautes-plateaux, transsaharienne nord-sud, Routes du littoral...) Début des travaux 2009, achèvement en 2013.
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4 - Ports
Pour les premiers marins, les ports ont représenté des abris, des lieux de refuge ou des havres plus ou moins bien aménagés sur les côtes lorsque les conditions de navigation étaient sévères. Puis, ils se sont avérés des lieux de chargement ou de déchargement des marchandises, insérés dans les villes à une époque où les transports maritimes étaient de loin la voie la plus adaptée pour commercer, ainsi que des lieux de stationnement des forces navales des nations maritimes. Il existe quatre types principaux de ports : les ports de commerce, les ports de pêche, les ports de plaisance et les ports militaires. Aujourd'hui, les ports de commerce jouent un rôle essentiel dans la mondialisation, puisque, grâce à une massification toujours plus intense, les prix du transport maritime sont particulièrement faibles, si bien que 90 % des échanges internationaux de marchandises en volume et environ 80 % en valeur passent par cette voie, avec des navires dont les chargements peuvent atteindre couramment 300 000 tonnes pour des pétroliers ou 20 000 conteneurs pour des porte-conteneurs. Ces prix de transport, qui ont donc nettement baissé au fil des années, connaissent toutefois des variations conjoncturelles importantes en fonction de la situation, comme ce fut le cas pendant la pandémie de Covid-19. Les économies plus régionales bénéficient du cabotage le long des côtes et certains détroits resserrés sont très favorables aux déplacements intenses de passagers (Manche, Gibraltar, etc.). Les ports de commerce maritimes sont donc aujourd'hui comme des poumons de l'économie mondiale qui, tout au long de leur histoire, ont su adapter leur logistique à la croissance des échanges et à celle de la démographie. Ils évoluent dans un contexte concurrentiel très marqué qui a forgé l'unité et la diversité de leurs communautés humaines, qu'abritent les places portuaires associées. Ces mutations ont été à la fois spatiales, technologiques et organisationnelles. Ainsi, pour se développer, les ports ont dû s'éloigner des villes et se déployer sur des territoires toujours plus étendus, gagnés sur les estuaires, sur les franges littorales disponibles, voire sur la mer, ce qui a fait émerger la notion de port durable, symbole des nouveaux équilibres spatiaux, car ces mêmes espaces peuvent aussi servir pour partie à développer des activités touristiques, à faire croître des ressources vivantes piscicoles ou conchylicoles ou à assurer le respect de préoccupations plus globales (biodiversité végétale ou animale dans des milieux favorables, réduction des émissions polluantes ou de gaz à effet de serre). Source : Encyclopædia Universalis.
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Pour les premiers marins, les ports ont représenté des abris, des lieux de refuge ou des havres plus ou moins bien aménagés sur les côtes lorsque les conditions de navigation étaient sévères. Puis, ils se sont avérés des lieux de chargement ou de déchargement des marchandises, insérés dans les villes à une époque où les transports maritimes étaient de loin la voie la plus adaptée pour commercer, ainsi que des lieux de stationnement des forces navales des nations maritimes. Il existe quatre types principaux de ports : les ports de commerce, les ports de pêche, les ports de plaisance et les ports militaires. Aujourd'hui, les ports de commerce jouent un rôle essentiel dans la mondialisation, puisque, grâce à une massification toujours plus intense, les prix du transport maritime sont particulièrement faibles, si bien que 90 % des échanges internationaux de marchandises en volume et environ 80 % en valeur passent par cette voie, avec des navires dont les chargements peuvent atteindre couramment 300 000 tonnes pour des pétroliers ou 20 000 conteneurs pour des porte-conteneurs. Ces prix de transport, qui ont donc nettement baissé au fil des années, connaissent toutefois des variations conjoncturelles importantes en fonction de la situation, comme ce fut le cas pendant la pandémie de Covid-19. Les économies plus régionales bénéficient du cabotage le long des côtes et certains détroits resserrés sont très favorables aux déplacements intenses de passagers (Manche, Gibraltar, etc.). Les ports de commerce maritimes sont donc aujourd'hui comme des poumons de l'économie mondiale qui, tout au long de leur histoire, ont su adapter leur logistique à la croissance des échanges et à celle de la démographie. Ils évoluent dans un contexte concurrentiel très marqué qui a forgé l'unité et la diversité de leurs communautés humaines, qu'abritent les places portuaires associées. Ces mutations ont été à la fois spatiales, technologiques et organisationnelles. Ainsi, pour se développer, les ports ont dû s'éloigner des villes et se déployer sur des territoires toujours plus étendus, gagnés sur les estuaires, sur les franges littorales disponibles, voire sur la mer, ce qui a fait émerger la notion de port durable, symbole des nouveaux équilibres spatiaux, car ces mêmes espaces peuvent aussi servir pour partie à développer des activités touristiques, à faire croître des ressources vivantes piscicoles ou conchylicoles ou à assurer le respect de préoccupations plus globales (biodiversité végétale ou animale dans des milieux favorables, réduction des émissions polluantes ou de gaz à effet de serre). Source : Encyclopædia Universalis.
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5 - Aéroports
L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux qui sont tous gérés par l'Établissement de gestion de services aéroportuaires. Le plus important est l'Aéroport d'Alger avec une capacité, depuis 2019, de 22 millions de passagers par an.
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L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux qui sont tous gérés par l'Établissement de gestion de services aéroportuaires. Le plus important est l'Aéroport d'Alger avec une capacité, depuis 2019, de 22 millions de passagers par an.
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