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INSTITUTIONS ALGERIENNES

 

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Organisations Nationales


Liste des syndicats de salariés

Le nombre des organisations syndicales enregistrées au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, s'est élevé à 121 syndicats à juin 2019, 32 syndicats n'avaient enregistré aucune activité durant la même année selon les autorités.
Le premier syndicat en Algérie fut l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) fondée le 24 février 1956, dans la mouvance du Front de libération nationale. Depuis la reconnaissance du pluralisme syndical à partir de 1990, une soixantaine d’organisations syndicales autonomes ont vu le jour.


Secteur de l'Éducation


► Union Nationale des personnels de l’Education et de la Formation (UNPEF)
► Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF)
► Syndicat National des Travailleurs de l’Education (SNTE)
► Conseil National Autonome des Professeurs de l’Enseignement Secondaire et Technique (CNAPESTE)
► Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST)
► Conseil des Enseignants des Lycées Algériens (CELA)
► Syndicat National des Corps Communs des Ouvriers Professionnels de l’Education Nationale (SNCCOPEN)
► Syndicat National Autonome des Professeurs de l’Enseignement Primaire (SNAPEP)
► Syndicat des Travailleurs de l’Education, de l’Enseignement et de la Formation (STEEF)
► Syndicat National des personnels de l’Intendance de l’Education (SNPIE)
► Syndicat National Autonome de l’Orientation Scolaire et Professionnelle (SNAOSP)


Secteur de la Santé


► Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique (SNPSP)
► Syndicat National des Chirurgiens Dentistes de Santé Publique (SNCDSP)
► Syndicat National des Professeurs d’Enseignement Paramédical (SNPEPM)
► Syndicat National des Médecins Généralistes de Santé Publique (SNMG SP)
► Syndicat National Algérien des Psychologues (SNAPSY)
► Syndicat Algériens des Paramédicaux (SAP)
► Syndicat National des Praticiens Spécialistes de la Santé Publique (SNPSSP)
► Syndicat des Gestionnaires de la Santé (SGS)
► Syndicat Autonome des Gestionnaires des Etablissements de Santé Publique (SAGESP)
► Syndicat National des Gestionnaires de la Santé (SNGS)
► Syndicat National des Travailleurs de la Santé (SNTS)
► Syndicat National des Médecins Libéraux ( SNML)


Secteur de l'Administration publique


► Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP)
► Syndicat National des Inspecteurs du Travail (SNAIT)
► Syndicat Autonome des fonctionnaires des Impôts (SAFI)
► Syndicat National des Gestionnaires Salariés des Entreprises Publiques Locales (SNAGEPL)


Secteur de l'Enseignement supérieur


► Conseil National des Enseignants du Supérieur (CNES)
► Syndicat National des Enseignants Chercheurs Hospitalo Universitaires (SNECHU)


Secteur du Transport


► Syndicat des Pilotes de Lignes Algériens (SPLA)
► Syndicat National des Personnels de la Circulation Aérienne (SNPCA)
► Syndicat National des Techniciens de la Maintenance Avions (SNTMA)
► Syndicat National des Electroniciens et des Electrotechniciens de la sécurité aérienne (SNESA)
► Syndicat National du Personnel Navigant Commercial Algérien (SNPNCA)
► Syndicat National des Transports Algériens (SNTA)
► Syndicat National du Secteur des Transports Ferroviaires (SNSTF)
► Syndicat National du Personnel au Sol d’Air Algérie (SNPS Air Algérie)
► Syndicat National des Officiers de la Marine Marchande (SNOMMAR)


Secteur du journalisme


► Syndicat des Journalistes de la Télévision (SJT)
► Syndicat National autonome des journalistes et assimilés de l’APS (SNAJAAPS)
► Syndicat National des journalistes Algériens (SNJA)
► Organisation Nationale des Journalistes Sportifs Algériens (ONJSA)


Secteur de la Justice


► Syndicat National des Magistrats de la Cour des Comptes (SNMCC)
► Syndicat National des Magistrats (SNM)
► Syndicat National : Union des Magistrats Algériens (UMA)
► Syndicat National des Greffiers (SNG)


Secteur économique publique


► Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP)
► Syndicat National du secteur des Industries (SNSI)
► Syndicat National du Secteur Ammoniac/Engrais (SNSA)
► Syndicat des Travailleurs du Textile (STT)
► Syndicat National des Travailleurs de l’Electricité et du Gaz (SNATEGS) : Syndicat dissous volontairement2
► Syndicat National du secteur de la Commercialisation et de la Distribution des Produits Pétroliers (SNSCDPP)
► Syndicat Autonome des Travailleurs de KANAGHAZ (SAT/KANAGHAZ)
► Syndicat National de l’Ingénierie (SNI)
► Syndicat Autonome des Travailleurs du Pétrole (SATP)
► Syndicat National de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (S.N.O.A.I.C)
► Syndicat National des Cadres de la Mutualité Agricole (SNCMA)
► Syndicat National des Travailleurs de l’Energie (SNT Energie)


Autres Secteurs


► Groupement Syndical des Architectes (GSA)
► Syndicat Autonome des Personnels des Affaires Etrangères (SAPAE)
► Syndicat National des Travailleurs de la Formation Professionnelle (SNTFP)
► Syndicat autonome du Patrimoine Archéologique Historique et Muséal (SAPAHM)
► Syndicat National Autonome des Postiers (SNAP)
► Syndicat National des Vétérinaires Fonctionnaires de l’Administration Publique (SNVFAP)
► Syndicat National des Travailleurs de la Protection Civile (SNTPC)
► Conseil National Autonome des Imams et des Fonctionnaires du secteur des Affaires Religieuses et des Wakfs (CNAIFSARW)
► Union générale des travailleurs algériens (UGTA)



Confédération des syndicats autonomes

un poids lourd du syndicalisme est né


Treize syndicats autonomes viennent de réussir ce que les partis de l’opposition n’ont, à ce jour, pas pu réaliser: créer une confédération agissant au nom d’un ensemble d’organisations. C’est un événement d’une extrême importance appelé à changer à terme le mode de fonctionnement du syndicalisme autonome algérien qui gagnerait ainsi en puissance revendicative et en capacité de mobilisation. Cette Confédération de syndicats autonomes, dénommée CSA, rayonnera dans pratiquement tous les secteurs d’activité économiques du pays, mais aussi, sur la fonction publique et ce, à travers tout le territoire national. Elle pourrait même avoir une certaine aura à l’international (notamment auprès de notre émigration en France, en Belgique et au Canada où elle est la plus nombreuse).

Dans sa configuration actuelle elle représente déjà environ quatre millions de travailleurs, brisant ainsi le monopole d’une Union Générale des travailleurs Algériens (UGTA) à la dérive mais qui continue à régner en maître depuis l’indépendance du pays à ce jour par la grâce des autorités politiques algeriennes.

Cette Confédération a pour particularité de fédérer des syndicats autonomes qui ont fait preuve d’une grande capacité de mobilisation qui s’est traduite par l’organisation de grèves retentissantes dans des secteurs aussi variés que l’éducation nationale, la santé et certaines zones industrielles. Sa puissance va très certainement décupler à la faveur de cette union au point de lui permettre de s’imposer comme interlocuteur incontournable du dialogue social et, notamment, lors des tripartite qui en sont l’expression la plus forte. Seule autorisée à s’asseoir à la table des négociations avec le gouvernement, l’UTGA pourrait en prendre pour son grade en mettant notamment à nue son incapacité à représenter et à mobiliser les travailleurs sans l’aide du pouvoir qui a usé et abusé de son accointance avec cette centrale syndicale, au point de la discréditer. A force de concession faites aux gouvernants qui se sont succédé à la tête du pays, l’UGTA est en effet devenue un appendice du pouvoir qui coopte ses dirigeants et lui indique les voies à suivre.

La création de cette puissante Confédération, comme n’en avait jamais eu auparavant l’Algérie, ne sera évidemment pas du goût du pouvoir qui fera tout pour la torpiller en commençant par ne pas lui octroyer l’agrément administratif lui permettant d’activer dans la légalité. Le pouvoir en place évitera de la légaliser, aussi et surtout, de crainte que cette entente entre syndicats autonomes n’inspire les partis de l’opposition qui avaient déjà tenté, mais sans réel succès, ce type de démarche lors de la conférence de ISCO le 10 juin 2014 à l’hôtel Mazafran.

Mais, forte de sa représentativité, cette Union syndicale de treize membres ne se laissera certainement pas faire. Elle engagera dés que la situation l’exigera, le bras de fer nécessaire à l’obtention des droits que lui confèrent la Constitution algérienne et la législation relative au dialogue social promulguée au début des années 1990. Une législation particulièrement favorable aux syndicats autonomes qui avait été conçue, faut-il le rappeler, dans le sillage du soulèvement populaire d’octobre 88. En cas de refus d’agrément, les responsables de la Confédération pourraient également contester énergiquement par des mouvements de grève que le pouvoir préférait éviter durant cette période ultra sensible qui nous sépare du scrutin d’avril 2019. La crainte que par dépit le CSA appelle à contester massivement un éventuel 5éme mandat est également pris en considération au plus de la hiérarchie politique. Le CSA jouera donc sur du velours avec une bonne part de certitude d’obtenir son agrément pour peu qu’il soit suffisamment offensif.

L’autre facteur et, non des moindres, qui milite en faveur de l’enracinement de cette CSA dans le syndicalisme algérien, est sans conteste la présence en son sein de vieux routiers du dialogue et de la contestation sociale, dont la compétence, l’esprit de sacrifice et la patriotisme ne sauraient être niés. On citera à titre d’exemples Sadek Dziri actuel président de la puissante Union Nationale du Personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) qui vient d’être élu en tant que coordinateur et porte parole du CSA, Lyes Merabet, président du Syndicat National des Praticien de la Santé Publique (SNAPAP) et, bien entendu Larbi Nouar, Président de la Coordinateur du syndicat national du personnel enseignant (CNAPESTE).

C’est dire l’importance de cet événement historique qui pèsera lourd, pour longtemps et, sans doute, avec beaucoup plus d’efficacité, dans l’exercice quotidien des luttes sociales. Les médias qui n’ont sans doute pas perçu l’importance, ont très peu relayé cette information pourtant capitale à plus d’un titre. La création de cette confédération est si importante qu’elle a fait dire au sociologue émérite Nacer Djabi et très fin connaisseur du syndicalisme algérien que

cette organisation qui prend à contre-pied l’arrogance du patronat et l’allégeance au pouvoir, représente un poids lourd du mouvement syndical algérien. Elle sera capable de stabiliser et gérer toute défaillance, comme cela a été le cas en Tunisie, où la force de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a contribué grandement à la stabilité du pays.


Source : Nordine Grim. Algérie Eco du 13 Nov 2018


 

 

 

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